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"Au fil de nos cheminements littéraires"

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Anne Gorouben

Une jeunesse au secret

Anne Gorouben

Anne Gorouben
LE COCHON DE LAIT 

      « Le menu du grand dîner de Noël occupait ma mère des semaines à l’avance. Une année, elle avait préparé un cochon de lait. Je m’étais représenté le petit cochon rose comme dans un film de Walt Disney, mais ce qui est arrivé sur la table était horrible. C’était un corps calciné qui ressemblait à celui d’un bébé. 

     Quand je questionnais mes parents sur le judaïsme ou l’histoire familiale, ils s’imaginaient que j’allais devenir croyante ou entrer dans une secte. J’ai interrogé mon père sur la philosophie juive : « Ça n’existe pas ! » Je lui ai posé des questions sur mes arrière-grands-parents venus d’Odessa en 1904, mais il ne savait rien sur eux : « On descend tous du Roi David ! » Ma mère s’est écriée : « Arrête avec Odessa, tu te fais du mal, tu nous fais du mal ! »

        Un jour, mon père a explosé : « Tu t’inventes des histoires ! Qu’est-ce qui te prouve que tu es juive ? » Quand j’ai dû lui emprunter le livret de famille pour refaire ma carte d’identité volée, il a refusé immédiatement : "C’est pas ta famille!"»

(Anne Gorouben, Une jeunesse au secret, p. 148)

        Anne Gorouben est diplômée de L’École nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris et lauréate du prix Léonard de Vinci (Secrétariat d’État des relations culturelles internationales en Allemagne). Elle expose ses œuvres très régulièrement.

En savoir plus sur Anne Gorouben :

Le Colporteur est un passeur 

Dessiner le silence, apprivoiser le noir

Qu’est-ce qui te prouve que tu es juive ?

Vous pouvez visiter son site : www.annegorouben.com et plus particulièrement les pages consacrées à la ville d'Odessa et aux Odessites. 

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Gabrielle Halpern
Créer des ponts entre les mondes
 Une philosophe sur le terrain 
Gabrielle Halpern

 

        « Nous passons nos journées à tout découper en morceaux et à tout ranger dans des cases : nos territoires avec le cœur de ville, la banlieue et la ruralité, les métiers avec les métiers manuels et les métiers intellectuels, les générations avec les jeunes et ceux que l’on appelle hypocritement les seniors, les situations auxquelles nous sommes confrontées et les personnes que nous rencontrons. Notre cerveau s’est transformé en usine de production massive de cases, et, en agissant ainsi, non seulement nous passons complètement à côté de la réalité, mais nous la maltraitons en la mutilant [1]. Cela fait des siècles que nous voyons le monde d'une manière morcelée, cela a influé sur notre organisation du travail, nos industries, le développement de nos sciences, nos formations, nos politiques publiques, l’organisation de nos filières ou encore nos territoires. Et si l’on apprenait à penser autrement ? Il est temps de créer des ponts entre les mondes, entre les générations, les métiers, les territoires, les sciences ou les arts. C’est cela, l’hybridation !

 

        L’hybridation consiste dans des mariages improbables, c’est-à-dire que c’est le fait de mettre ensemble des arts, des secteurs, des activités, des métiers, des générations, qui, a priori n’ont pas grand-chose à voir ensemble, voire qui peuvent sembler contradictoires, et qui, ensemble, vont donner lieu à quelque chose de nouveau : un tiers-lieu, un tiers-métier, un tiers-modèle… L’hybridation crée de nouveaux mondes, en somme [2]. Concrètement, on voit des écoles rurales transformer leur cantine en restaurant pour tout le village et ouvrir leurs portes aux personnes âgées pour leur apprendre à se servir d’un ordinateur. On voit se développer des « tiers-lieux », c’est-à-dire des endroits insolites qui mêlent des activités économiques, avec de la recherche scientifique, de l’innovation sociale ou encore des infrastructures culturelles. Demain, tous les lieux seront des tiers-lieux et mêleront des activités, des publics, des usages différents : cela va toucher les écoles, les musées, les restaurants, les hôtels, les offices de tourisme, les mairies ou encore les galeries marchandes. On voit déjà des expositions de peinture dans les centres commerciaux, des résidences d’artiste dans des hôtels ou encore des crèches dans des maisons de retraite !

        Cela fait plus de quinze ans que je forge jour après jour cette notion de l’hybridation, qui n’est pas un simple concept philosophique, mais un vrai projet de société.

        Si l’hybridation était une ville, ce serait… Odessa, évidemment ! A priori, il s’agit d’une simple ville ukrainienne, au bord de la mer noire. Sauf que lorsque vous vous y promenez, vous ne savez pas si vous êtes à New York, à Vienne, à Florence, à Tel-Aviv, à Paris, à Marseille ou à Saint-Pétersbourg, parce que vous vous trouvez dans toutes ces villes en même temps et à la fois. Vous ne savez pas non plus si vous marchez dans une ville orientale ou occidentale ; européenne ou méditerranéenne. Et pour cause ! Colonie grecque, puis conquête tatare et ottomane, avant d’être baptisée Odessa par la grande impératrice Catherine II de Russie, qui la fonde à la fin du 18e siècle, elle a été construite par des Italiens, des Français ; elle a attiré des populations grecques, espagnoles, anglaises, albanaises, bulgares, juives, moldaves, arméniennes, allemandes, turques, russes, et beaucoup d’autres. Odessa fait voler en éclats toutes nos catégories, ou plutôt, elle les rend toutes superflues. Cette ville n’est ni vraiment ceci, ni vraiment cela. Il s’agit d’une ville-centaure, qui nous contraint à construire en nous-mêmes une case spéciale, sur-mesure, en forme d’Odessa.

      L’hybridation est d’abord la grande question de ma vie… On ne se réveille pas un beau matin en décidant de consacrer sa vie à ce sujet ! Ayant grandi dans une famille aux mille cultures et aux mille points de repère, la question de créer des ponts entre les mondes s’est posée à moi comme un défi. Tout enfant d’ailleurs est le fruit de multiples héritages qui lui viennent de ses parents et de ses grands-parents – et encore au-delà - et chacun d’entre nous est confronté à l’énigme de leur hybridation. De cette hybridation familiale, j’ai fait un modèle de vie, une manière d’être au monde et d’agir et j’ai donc naturellement voulu traverser des univers très différents pour entrevoir leur dialogue possible. C’est ainsi que, dans une forme de parcours initiatique, je suis allée vivre dans les mondes académique, religieux, politique et économique. De Jérusalem où je suis partie étudier la Bible aux cabinets ministériels parisiens, en passant par un incubateur de startups que j’ai co-dirigé pour accompagner des jeunes issues de milieux défavorisés, j’ai appris beaucoup sur l’être humain. Dans ce périple à travers les mondes, j’ai été frappée par les préjugés que nous avons. Ils viennent d’une méconnaissance effroyable du monde de l’autre…

       Il est venu le temps de créer des ponts entre les mondes et de retrouver des raisons d’espérer. C’est à la poursuite et à la construction de cette quête que je vous invite dans mon tout nouveau livre… Bonne lecture ! »

 

(Gabrielle Halpern, novembre 2024) 

[1] Gabrielle Halpern, « Tous centaures ! Eloge de l’hybridation », Le Pommier, 2020. 

[2]Gabrielle Halpern, « Tous centaures ! Eloge de l’hybridation », Le Pommier, 2020.

Odessa-ville centaure sur le site des Amis d'Odessa

Site Internet de Gabrielle Halpern: Tous Centaures ! https://www.gabriellehalpern.com/

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Alain Vincenot

Les larmes de la rue des Rosiers 

Alain Vincenot (préface d’Elie Wiesel)

 « C’est une petite rue, à peine trois-cent trois mètres de long, du 4ème arrondissement. Pourtant, avec son quartier, elle incarne l’ancienneté de la présence juive à Paris. Beaucoup de Juifs, fuyant l’antisémitisme des pays de l’Est, s’y étaient installés, y avaient créé une vie, avec ses synagogues, ses commerces odorants, ses modestes ateliers, ses cours d’immeubles surpeuplés résonnant de phrases yiddish. Le « Pletzel », la petite place, ainsi qu’était surnommé ce bout de Paris, grouillait d’histoires, de passés enchevêtrés et de foi en l’avenir. Dans les shtetls lointains, une phrase revenait souvent, « Heureux comme Dieu en France ». 

 

En fait, cette phrase s’est avérée trompeuse. A partir de 1940 et pendant quatre ans, la France de Vichy s’est mise au service de l’Allemagne nazie dans la chasse aux Juifs et un voile sombre a recouvert le quartier de la rue des Rosiers. Les lois antisémites se sont succédé comme autant de coups de hache sur ce petit village, étouffant les rires des enfants et les discussions entre voisins, les remplaçant par une peur omniprésente. 

 

Dans « les larmes de la rue des Rosiers », des témoins racontent cette époque. Vous y trouverez, entre autres, le témoignage de Claude Berger dont les grands-parents maternels étaient originaires d’Odessa.

 

Dans la préface, Elie Wiesel parle d’une « description de la rue des Rosiers et des rues avoisinantes… bouleversante de vérité vécue et partagée. »

 

Après un livre intitulé « la France résistante, histoires de héros ordinaires », il m’a paru nécessaire de développer le dernier chapitre consacré à la Résistance juive, qui avait notamment pour but de sauver le maximum de gosses condamnés à mort par les nazis. Ce fut « Je veux revoir maman » sur les enfants juifs cachés en France sous l’Occupation. « Les larmes de la rue des Rosiers » s’inscrivait dans le prolongement des deux précédents livres. Comment le quartier juif de Paris, la rue des Rosiers et les rues avoisinantes, dans le 4ème arrondissement, avait enduré l’occupation hitlérienne. Puis il y eut « Vel’ d’Hiv 16 juillet 1942 », et « Rescapés d’Auschwitz ». Autant de livres ayant pour thème la Shoah, destinés à recueillir des témoignages qui bientôt auraient disparu.

 

(Alain Vincenot, novembre 2024) 

 

Les Larmes de la rue des Rosiers, aux Éditions des Syrtes ( 2010).

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Bernard Dargols, un GI français à Omaha Beach
Caroline Jolivet

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« Je savais que l'histoire de ma famille mêlait différents pays, différentes nationalités et surtout une certaine gravité sans mesurer à quel point ma propre histoire avait tenu à un fil. Mes grands-parents m'emmenaient à la rencontre de la grande Histoire par le biais du cinéma, me transmettant ainsi des messages. Leur émotion était palpable mais j'ai respecté que certains sujets ne puissent être abordés jusqu'au jour où, ensemble à New York, devant moi, mon grand-père répond simplement à la question qui lui est posée : « Bernard, comment se fait-il que tu te sois retrouvé dans l'armée américaine alors que tu étais français ?". J’ai alors 24 ans, l’âge qu’il avait lorsqu’il a débarqué à Omaha Beach, lorsque je sens que nous pourrons enfin partager cette histoire. Il avait gardé le silence pendant près de 40 ans jusqu’aux commémorations internationales de 1984 où il avait commencé à témoigner.

Mais le silence a mis plus de temps à s’effriter auprès de nous, sa famille. Ainsi, en 2005, dans cette ville de New York qui l’a accueilli en stage en 1938, je pose mes premières questions sur son parcours. Grâce à notre complicité, mon grand-père me confie son histoire jour après jour. Je le filmerai de longues heures ensuite et finirai par écrire son récit à la première personne. Le livre, Bernard Dargols, un GI français à Omaha Beach, édité en 2012 sera l’occasion de nombreuses conférences ensemble et il vient d’être republié chez OREP éditions à l’occasion du 80e anniversaire du débarquement. »

Caroline Jolivet-septembre 2024

Pour se procurer le livre : OREP Editions

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Anne-Bassi

Dieu Le Fit

Anne Bassi

       Né en 1944 dans la Drôme, Christophe Lemaire est le fils d’agriculteurs endettés. Poussé par son instituteur qui décèle en lui une intelligence remarquable, il échappe à sa condition sociale et devient un brillant et célèbre avocat du Barreau de Paris. 

        Devenu riche et influent, un procès va pourtant faire ressurgir les fantômes du passé et deux secrets de famille qui vont bouleverser ses repères et lui faire comprendre que son destin est lié autant à son héritage familial qu’à l’Histoire.

 

       Façonné par des événements lointains et des héros anonymes, qui Christophe est-il vraiment ? Comment retrouver ceux qui savent ? A travers sa quête d’identité, c’est tout un pan méconnu de l’Histoire de France qui se révèle.

Genèse du roman :

       « Avec cette intrigue romanesque, j’ai souhaité avant tout rendre hommage aux Justes parmi les Nations, et éclairer le lecteur sur le sauvetage des enfants juifs du camp de Vénissieux par les organisations catholiques, protestantes et juives de la Drôme, en particulier à Dieulefit, la nuit au 28 au 29 aout 42. Ce sujet me tient particulièrement à cœur compte tenu de l’implication de mon grand-père, Charles Lederman, dans ce sauvetage. J’ai ainsi pu avoir un accès privilégié à une documentation concernant l’identité et le parcours des enfants sauvés et rencontrer leurs descendants.

       Mais c’est aussi un roman qui plonge le lecteur dans les secrets de famille liés aux enfants cachés pendant la guerre, en particulier à Dieulefit, dans la Drôme. 

       Il y a un autre thème important : le triptyque Justice-Droit-Morale. 

       Enfin, j’ai voulu rappeler le rôle des femmes dans la résistance, en particulier quand  elles ont accepté de cacher des enfants, très jeunes. »

       Née en 1974 à Paris, Anne Bassi a été avocate pendant une dizaine d’années. Elle a ensuite créé une agence de communication qu’elle continue de diriger. Elle intervient par ailleurs dans de nombreuses conférences sur l’évolution du métier d’avocat et du marché du droit. Dieu Le Fit est son second roman.

"Dieu Le Fit", aux Éditions du Layeur (mai 2024)

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Maud Levy Berreby
Les Étoiles d’Odessa
Maud Lévy Berreby

     La bibliothèque des Amis d’Odessa s’enrichit de l’ouvrage de Maud Lévy Berreby, "Les Étoiles d’Odessa", aux Éditions Amalthée (2024). 

      Fanny, égérie de la haute couture parisienne et londonienne, dissimule une histoire tragique. Enfant cachée parmi tant d’autres, elle a perdu sa famille en déportation. Au sortir de la guerre, elle puise dans les errances de ses ancêtres, un savoir-faire inné, une indomptable volonté de réussite.  

     La découverte d’une lettre de son grand-père réfugié à Paris pour fuir les pogroms, modifiera profondément sa relation avec sa fille. Ensemble, en quête de leur passé, elles partent à Odessa. Cette aventure faite de rencontres improbables bouleversera leur destin… Alors qu’une nouvelle guerre se déclare en Ukraine en 2022, l’ironie tragique de l’histoire fera ressurgir les fantômes du passé.  

        « ...Fanny est tourmentée, inquiète pour sa petite-fille Sarah, résidente à Odessa... »

      Avec cette saga familiale, Maud Lévy Berreby convie les lecteurs à une réflexion sur la puissance de la mémoire familiale et rend un hommage émouvant aux victimes de toutes les guerres. 

       Maud Lévy Berreby est née à Bône en Algérie en 1949. Licenciée en sciences économiques, elle rentre à L'INSEE en 1968. Elle habite en Israël depuis 1978. Aujourd'hui à la retraite, un atelier à l'Institut français lui a fait découvrir l'écriture devenue aujourd'hui une vraie passion. L'écriture n'est qu'une pièce du puzzle dont la transmission aux lecteurs donne tout son sens. Si l'écriture est solitaire, seul le partage avec le lecteur lui donne toute sa singularité.

       Maud Lévy Berreby publie en 2019 dans Amazon, un roman autobiographique intitulé « La Valise d’Ema ».

       Son second roman  Les Étoiles d’Odessa vient d’être publié aux éditions Amalthée.

     

       Article publié sur l’ouvrage  de Maud Lévy Berreby Les Étoiles d’Odessa dans « La Voix Sépharade » de Montréal : « Les Étoiles d’Odessa, une saga familiale poignante » (par Virginie Soffer, septembre 2024)

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50 balades pour redécouvrir Paris

Serge Nemirovski 

     Pourquoi Paris ? Car Paris, ville-Lumière, est chargée de toutes les attentes pour les Juifs d’Odessa qui, dès la fin du XIXe siècle, choisissent l’émigration comme ultime réponse à la politique discriminatoire de l’Etat tsariste.

 

     « 50 balades pour redécouvrir Paris », aux éditions Larousse, a pour but de proposer des circuits de visite permettant de mieux comprendre l'histoire de Paris, comment la ville s'est formée et comment elle a évolué. 

      Ces circuits peuvent se faire à pied ou à vélo. Ils ont toujours un fil conducteur précis, une problématique. Ils couvrent la plupart des quartiers de la capitale, pas seulement les sites touristiques mais aussi des endroits auxquels on pense moins aller se promener - jusqu'au périphérique ! Ils replacent les grands monuments dans l'histoire de leur quartier. Et ils permettent de découvrir d'autres lieux moins connus. 

       L'accent est mis non pas seulement sur le patrimoine ancien, mais aussi sur des éléments plus inattendus dans ce type de livre, comme le patrimoine industriel, le patrimoine ferroviaire, l'architecture contemporaine ou le street art.

 

       Quelques exemples de ces circuits, parmi les plus originaux : L'axe historique de Paris, du Louvre à La Défense. La coulée verte et la petite ceinture, deux anciennes lignes de chemin de fer reconverties en chemin de promenade. Les ponts de Paris. La rue de Vaugirard, la plus longue de Paris. Le canal Saint-Martin. Le canal de l'Ourcq. Le canal Saint-Denis. L'ancienne cité du vin de Bercy. Les places royales de Paris. Le Paris de Ladybug (pour les enfants...). Le Paris de Marcel Proust. Le Marais juif. Le Paris antique. Le boulevard Vincent Auriol, boulevard du street art. Les anciennes enceintes de Paris. L'architecture contemporaine du 13e arrondissement. 

      En plus de ces 50 circuits, le livre propose 9 doubles pages thématiques sur la capitale. Par exemple : Paris est-elle une ville maçonnique ? Le Paris souterrain. Le Paris des révolutions. Le Paris industriel. Le Paris d'Invader. 

Serge Nemirovski est guide-conférencier, ancien diplômé de l'Ecole du Louvre. Il profite de son expérience sur le terrain pour présenter ce Paris différent. Comme son nom peut le laisser supposer, il a des origines en relation avec Odessa !

50 balades pour redécouvrir Paris, éditions Larousse (2022)

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Robert Birenbaum

Robert Birenbaum 16 ans résistant

par Guy Birenbaum

 

       Robert Birenbaum, malgré son très jeune âge, fit partie de 1942 à 1944 (sous le pseudo de « Guy ») de ceux qui recrutaient justement ces résistants FTP MOI. Triste ironie de l’Histoire, il devait intégrer ces FTP, en novembre 1943, lorsque les membres du groupe Manouchian (bientôt dénommés l'Affiche rouge" par les nazis) furent pris.

       Son livre raconte à la première personne ses deux années incroyables au cours desquelles, avec d’autres jeunes gens, français et étrangers, juifs, communistes, parfois de simples adolescents comme lui, ils tinrent en respect collabos et nazis dans Paris et ses alentours. Lancers de tracts, vols d’armes, de machines à écrire, planques, attentats, sabotages et arrestations…

       Raconter. Encore et encore.


      Pour que personne n’oublie jamais…

Guy Birenbaum – auteur et éditeur (février 2024)

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